On Burundi, Where Nkurunziza Snubs UNSC & Quits ICC, Here’s What UN Special Adviser Said

UNITED NATIONS, October 13, 2016 -- Before Inner City Press asked him about the ICC, genocide and the Mkapa process, there was this, which we put immediately online:

From the Office of Mr. Jamal Benomar, Special Adviser to the Secretary-General for Conflict Prevention, on his briefing to the Security Council 
13 October 2016, New York

The Special Adviser to the Secretary-General for Conflict Prevention (including Burundi), Jamal Benomar, briefed the Security Council today on the implementation of Security Council resolution 2303 [29 July 2016]. Below is his statement after the briefing:

I just briefed the Security Council on the status of the implementation of resolution 2303. As you are aware, the Government of Burundi rejected key provisions of the resolution shortly after it was adopted.  

Council members have requested that I travel to Burundi in order to consult with the Government, to hear their positions and concerns, to share the views of the Council, and to clarify our objectives. I will endeavour to consult constructively with the Government in order to work towards a consensual way forward.

What started as a political crisis can only be resolved by a political solution. The Burundians proved this themselves a decade ago, when they emerged from a long civil war that saw hundreds of thousands of people killed and displaced.

With the support of the region and the international community, Burundian stakeholders worked together then to come to an agreement that provided a sound framework for a stable future.  In the years that followed, Burundi made important strides towards peace and development. As an important contributor to UN and AU peacekeeping troops, Burundi itself helped other countries to find stability.

Burundi’s future rests in Burundi’s hands. I am confident that with political will and leadership, the Burundians can find a way out of this crisis through dialogue and compromise. 

Thank you.

*****

Le Conseiller spécial du Secrétaire Général pour la prévention des conflits (y compris au Burundi), Jamal Benomar, a informé le Conseil de Sécurité aujourd’hui sur l’état d’application de la résolution 2303 [29 juillet 2016]. Voici son communiqué après la réunion:

Je viens d’informer le Conseil de Sécurité sur l’état d’application de la résolution 2303. Comme vous le savez, le Gouvernement du Burundi avait rejeté les dispositions clés de la résolution peu après son adoption.

Les membres du Conseil m’ont chargé de me rendre au Burundi pour rencontrer le Gouvernement, m’enquérir de ses positions et ses préoccupations, expliquer les points de vue du Conseil et clarifier nos objectifs. Je tiens à mener des consultations constructives avec le gouvernement afin de définir le meilleur moyen d’aller de l’avant de façon consensuelle.

Ce qui a commencé comme crise politique ne peut être résolu que par les moyens politiques. Les Burundais l'ont prouvé eux-mêmes quand, il y a une décennie de cela, ils ont émergé d’une longue guerre civile qui avait laissé des centaines de milliers de morts et de déplacés.

Avec le soutien de la région et de la communauté internationale, les acteurs burundais ont travaillé ensemble pour parvenir à un accord qui a fournit une base solide pour un future stable. Au cours des années suivantes, le Burundi a franchit de grands pas sur le chemin de la paix et du développement. De part ses contributions importantes aux missions de maintien de la paix de l’ONU et de l’Union Africaine, le Burundi a aidé d’autres pays à retrouver la stabilité. 

Le future du Burundi est entièrement entre les mains des burundais. Je suis confiant qu’avec la volonté politique et le leadership; et à travers le dialogue et le compromis, les burundais peuvent trouver une issue pacifique à cette crise. 

Merci.

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